Avec notre nouveau mode de vie, nous avons bien évidemment largement augmenté notre consommation de produits bios.
Depuis toujours, j’entends dire autour de moi qu’il faut être riche pour manger bio…
Mythe ou réalité?
Et si manger des tomates ou des courgettes bios, chez nous, en hiver, c’était comme manger du fromage de Herve en Guadeloupe?
Lors de nos voyages aux quarte coins du monde, nous avons découvert de nouvelles saveurs, déambulé dans de merveilleux marchés. Et si nous avons bien appris une chose, c’est que le meilleur moyen de manger bien, bon et pas cher, c’est de manger local. Quitte à rester 3 mois sans pain ou vin. 😅
Voici quelques clés pour manger bio à bon prix!
- Apprendre à manger local et de saison!
Il faut certes faire preuve d’un peu d’imagination en cuisine pour revisiter le poireau, le choux, la courge… pendant les longs mois d’hiver de nos latitudes. Mais depuis, j’avoue, je suis plus créative en cuisine! Ça a du bon! Et puis, on est vraiment content quand arrivent de nouveaux légumes sur l’étale du maraîcher. C’est presque la fête pour les enfants quand les premières fraises sont là. On retrouve la vraie valeur des aliments et surtout beaucoup plus de plaisir. Et ça, c’est drôlement chouette!
Acheter bio sur le marché ou à la ferme est bien plus économique qu’en supermarché, sans parler de la richesse humaine que cela peut apporter. - Planifier son menu hebdomadaire
Toutes les semaines, c’est le même rituel. On se pose et on fait notre menu pour se rendre au marché. Comme on ne prend que les tup-tup dont on a besoin, pas possible de se laisser tenter par la dernière nouveauté. Combien de fois ne suis-je pas rentrée dans un supermarché et ressortie avec quatre fois plus de choses que ce dont j’avais besoin? « Oh le dernier Twix choco-bon croustillant à la noisette, il a l’air trop bon maman! ». Fini tout cela! Au mieux le poissonnier crie « qui veut du poisson frais », mais c’est bizarre… les enfants restent de marbre! - Passer du temps dernière les fourneaux!
On n’a rien sans rien… Si acheter une pâte brisée bio préemballée ou un pain au noix coûte un bras et produit des déchets, deux bonnes raisons de ne pas en acheter à nos yeux, la préparer soi-même coûte nettement moins cher. Je profite toujours de fruits de saison pour faire mon stock de confitures. Je congèle quand les prix sont les plus bas, par bocaux de 500g, et en plus ça fait gagner du temps le jour j. C’est vrai que c’est un peu chronophage, mais dans notre cas, comme on aime ça, ce n’est pas vraiment un problème! Je ne cours plus les magasins pour aller chercher le paquet de biscuits X que les enfants adorent, je les fais (du moins j’essaie 😉 )
Je sais que pas mal de partisans du zéro déchet et du minimalisme font le choix de la simplicité en cuisine, comme dans le reste de leur vie. Ce n’est pas notre cas, nous restons de vrais épicuriens! - Apprendre à consommer ce qu’on a sous la main
Quand on a la chance de vivre pas trop loin de la campagne, ou d’avoir un jardin, on est parfois étonné de tout ce qu’on peut récupérer à gauche à droite. Les orties, les bourgeons de pins, la rhubarbe du voisin, les pommes du frangins… tout est bon à prendre. Et là aussi avec un peu d’imagination, c’est fou tout ce qu’on peut faire (voir recettes). Sans avoir la main verte, nous faisons pousser quelques légumes. Toujours une petite fierté quand ils sont cueillis par les plus jeunes. Nous avons également trois poules qui, au-delà du fait de nous donner des œufs, mangent nos déchets et tondent notre talus … - Acheter en vrac
Cela permet de ne prendre que ce dont on a vraiment besoin. Fini les réserves qu’on oublie dans le fond de l’armoire, on achète moins, mais mieux 😊. Adieu Georges et compagnie, hors de prix, et bonjour café en vrac, bio et équitable (c’est encore mieux)! - Là, c’est le moment où je dois ajouter, diminuer sa consommation de viande, mais chez nous, c’est comme qui dirait … un peu compliqué…
Je me soigne je vous jure! Je propose au moins 3 repas sans viande par semaine dans mon menu, je suis sur des groupes Facebook végétariens (pour me donner bonne conscience? 😉 ) Mais mon pré-ado (qui pourtant nous suit dans tous nos changements) n’est pas franchement ravi et ne peut s’empêcher d’ajouter « tu ne vas pas, en plus, devenir végétarienne » 😉
Enfin, sans plomber notre portefeuille, ne doit-on pas aussi apprendre à payer les aliments à leur juste valeur? Les industriels ont tellement pressés nos agriculteurs, dévalorisant leur travail en imposant des prix dérisoires au détriment de la qualité pour faire des marges énormes, que nous n’avons plus la notion du coût réel de notre alimentation.
Si la clé pour consommer bio en préservant notre portefeuille c’était avant tout de revenir à l’essentiel et d’oublier tous nos réflexes de consommateurs?
Qu’est ce que ça donnerait si on payait nos aliments en fonction de l’impact écologique qu’ils ont à long terme?
Happy Virginie
31 mai 2016 — 22 h 19 min
tout à fait d’accord ! 😉 je suis curieuse d’avoir ta recette de bonbons car mes plus petits aiment troooop ça ! j’en achète en vrac une fois par mois mais pourquoi pas un atelier « bonbon » à la maison !
PCetSaD
1 juin 2016 — 21 h 34 min
Oups… Les bonbons, ce sont des biscuits en Belgique, du coup on a changé dans l’article, mais c’est promis, on essaiera de faire des bonbons 😉
Catherine [La marmotte chuchote]
1 juin 2016 — 8 h 41 min
Depuis que je mange bio, j’ai changé mes habitudes. Je mange local, de saison et plus de viande. Je privilégie les petits producteurs de ma région. Mon budget alimentation est stable mais mes aliments sont de meilleurs qualité.
PCetSaD
1 juin 2016 — 21 h 08 min
C’est aussi notre philosophie, nous ne cherchons pas, à priori, à faire des économies, mais de manger mieux en découvrant de nouvelles saveurs.