La vie d'une famille nombreuse ordinaire à la recherche du mieux vivre ensemble

Nouvelle-Zélande, l’île du nord… sur la trace des Hobbits

Waikanae BeachPremière baladeC’est avec dans les jambes 13h de vol, 16h de décalage horaire et un jour perdu, que nous sommes arrivés dans l’île du nord, à Auckland. Malgré la fatigue, nous étions particulièrement impatients de prendre possession de notre nouvelle maison pour les 24 jours qui allaient venir. Il faut dire, que ce soit pour nous ou pour les enfants, l’aventure néo-zélandaise est vue comme un des points forts de ce tour du monde. Depuis le temps que Régis se rêvait au volant de son gros camion sur les traces de Bilbo ou de Frodon 😉 Car soyons honnêtes, c’est quand même ce film qui a inspiré tous nos fantasmes néo-zélandais.

Volcan dans le Tongariro National ParkStringray BayInitialement nous devions attendre 6h dans l’aéroport avant d’obtenir le dit engin. C’était sans compter sur l’organisation et la rigueur néo-zélandaises grâce auxquelles nous avons pu sillonner les routes bien plus tôt que prévu. Après une prise en main et une adaptation à la conduite à gauche très bien gérée par l’homme de la famille, nous décidons de ne pas nous aventurer en ville et de s’échouer le plus vite possible sur une plage de la côte ouest. Nous ne sommes pas déçus, dès les premiers kilomètres, le pays nous montre un bref aperçu de toute sa splendeur. Bien vite, nous nous rendons compte que, même si les distances sur plan paraissent courtes, les trajets sont longs: routes sinueuses et enfants malades tant ça bouge derrière (on vous épargne les détails ;-)).

Maison de BilbonHobbitonNous décidons d’adapter notre planning même si nous devons impérativement être le 20 à Wellington pour prendre le ferry.

La vie à bord de la grosse bête s’organise plutôt bien, les enfants dorment tous les trois dans un grand lit au fond et nous au-dessus de la cabine de pilotage. Cette organisation nous permet de garder une table libre et un espace correct pour cuisiner. Pour la douche/toilette « transformers », soyons honnêtes, quand on peut éviter, on évite … 😉

Oraikei KorakoBalade dans le Tongario National ParkLe pays est extrêmement bien organisé pour ce mode de transport : airs de vidange et accès à l’eau dans pratiquement chaque patelin. Etant donné les prix des campings particulièrement excessifs, nous décidons vite de faire du « camping sauvage » au moins deux jours sur trois. Cela demande certes un peu d’organisation, mais quel bonheur de s’éveiller chaque jour dans un petit coin de paradis désert. Il est difficile de choisir tant tout est magnifique, loin de nos plages bétonnées … Ici règne un vrai respect de la nature, toutes les promenades sont balisées, les accès sont faciles, pas d’ordures et on trouve des toilettes propres partout. Nous n’avons jamais vu un graffitis nulle part… Peut être l’esprit des Maoris protège-t-il encore cette terre tant aimée…

Après 10 jours, c’est pourtant l’heure de quelques bilans:

  • tout est horriblement cher ; les activités, la nourriture, les campings et on redoute déjà le moment  du décompte ;-(
  • les trois jours de pluie que nous avons eu ont été difficiles à gérer, le pays n’offre pas beaucoup d’alternatives par mauvais temps et à 5 dans 9 m carré je vous laisse imaginer… Vous comprendrez donc notre obsession pour la météo 😉
  • les locaux n’ont pas vraiment la culture du bien manger et hormis dans les grandes villes, peu de restaurants s’offrent à nous, les Mc Donald’s et autres Burger King mis à part !
  • enfin, et là, c’est plus personnel, notre envie de découvrir et l’impératif de la date du 20, ont fait que finalement, nous avons pas mal « couru », enchaînant parfois des heures de route (pas trop bien supportées par Nina).

C’est donc forts de cette expérience que nous abordons l’île du Sud plus calmement avec en tête sans doute tous les endroits merveilleux où nous n’aurons pas l’occasion d’aller… Pas toujours facile de choisir entre le splendide, le magnifique et le merveilleux….

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