Pour se rendre sur l’île de Lombok depuis Bali trois options s’offraient à nous: l’avion (extrêmement coûteux), le ferry (très bon marché mais 5 heures de traversée) ou le speed boat (1h 30 à un prix correct). Nous avons évidemment choisi la 3ième option, question d’épargner les enfants et ceux qui souffrent du mal de mer 😉

SenggigiOn peut dire que le bateau que nous avons eu à l’aller vise un maximum de rentabilité: imaginez une boîte à sardines lancée à vive allure sur une mer agitée et ça vous donne une idée… pas d’air, pas de place… bref que du bonheur;)
MangsitNous sommes donc arrivés à Lombok un peu fourbus, heureux de trouver une guesthouse plutôt sympa avec une terrasse tout aussi sympa sur la plage.

Nous avons vite regretté de ne pas pouvoir rester plus longtemps, ou de ne pas être venus plus tôt, enfin bref… Cette île a beau être la voisine de Bali, elle n’en n’est pas moins très différente. Ici tout est plus sauvage, les plages sont magnifiques, sans aménagements. Question plages, on peut dire que c’est notre coup de coeur du voyage, après celles de Nouvelle Zélande (évidemment;)). L’atmosphère  qui règne sur l’ile est déjà différente étant donné qu’ici la majorité de la population est musulmane. Pas de temples, pas d‘offrandes, quelques mosquées qui appellent à la prière (et ce, même la nuit;))
Plage de Are GolingLes routes et les avenues sont larges et aérées. Pas, ou très peu, de décharges sauvages d’ordures sur les bas-côtés.

 

On ne peut espérer qu’une chose, que les ambitions touristiques, les projets de complexes et d’aménagements préservent cette beauté unique.

Tanjung AanLe temps nous a manqué pour découvrir l’île, d’autant plus qu’il était devenu nécessaire de lever le pied et de laisser les enfants profiter des vagues (parfois un peu trop fortes) avant de  reprendre le bateau, le taxi, puis l’avion vers la Thaïlande.