Partager notre projet avec nos proches et connaissances nous a semblé évident dès le début. Le blog, relayé par une page Facebook, s’est rapidement imposé à nous comme un outil incontournable.
Ce blog nous permet en effet de raconter facilement le projet depuis sa genèse, dans l’ordre chronologique, au fur à mesure que nous sommes confrontés à des étapes importantes, des émotions ou des défis. C’était important pour nous de montrer à nos proches que le brin de folie, nécessaire pour initier un tel projet, s’accompagnait aussi d’une réflexion et d’une préparation minutieuse.
La page Facebook nous permet quant à elle de promouvoir les billets publiés sur le blog vers les personnes qui nous suivent et de partager plus facilement des émotions qui ne justifient pas nécessairement la rédaction d’un post, mais que nous avons envie de partager. Pendant le voyage, ce sera un outil que nous comptons en particulier utiliser pour partager facilement des moments insolites sous forme de petits billets d’humeur ou de photos.
Certains auront aussi remarqué que nous avons également ouvert un compte Twitter. Le choix d’utiliser également Twitter n’est venu que dans un second temps. L’objectif étant, durant le voyage, de pouvoir donner des nouvelles de façon simple, rapide et économique, au fur et à mesure de nos déplacements. Destiné, à priori, aux proches, il sera pour nous une sorte de sms de masse 😉
A ce stade, nous ne regrettons vraiment pas cette mise en avant du projet. Nous sommes convaincus qu’elle a permis, et permettra encore, à nos proches de mieux comprendre nos motivations et, nous l’espérons, de lever un maximum de craintes. Mais ce que nous n’attendions pas vraiment, même si nous l’espérions un peu, c’est la vitesse avec laquelle nous avons pu nouer des contacts avec des inconnus. C’est assez magique de partager des centres d’intérêts communs avec des gens situés à des milliers de kilomètres.
Cette mise en avant, qu’on pourrait qualifier de « passive », a finalement été repérée par une journaliste et la question s’est alors posée, acceptons nous ou pas une véritable médiatisation du projet. Ce choix a été moins évident, car depuis le départ, nous cherchons à préserver notre vie privée et notre intimité en tentant de garder la maîtrise de ce que nous publions, ou pas. D’autre part, nous pouvions espérer qu’une médiatisation plus large soit source de nouvelles rencontres, ce qui reste une des motivations premières de notre projet.
Comme vous le savez probablement déjà, nous avons donc finalement accepté, motivés par l’espoir de faire de nouvelles rencontres, et nous ne sommes pas déçus. Si vous n’avez pas eu l’occasion de lire l’article dans son intégralité, vous pouvez le visualiser en cliquant ici. Cet article, paru dans La Meuse Huy Waremme du 14 novembre, nous a d’abord permis de recevoir des dizaines de mots d’encouragement, mais il nous a également permis d’enrichir notre projet de nouveaux défis.
En parallèle à notre voyage, nous avons donc décidé de nous associer à d’autres projets:
- nous permettrons à une classe de l’enseignement spécialisé de voyager par procuration en leur envoyant des cartes postales des pays que nous traverserons.
- nous ferons voyager avec nous le CD d’un compositeur de notre région, Manu Piret, qui a pour défi de faire prendre en photos son CD de berceuses aux quatre coins du monde. Ce projet est à découvrir sur le site Sodarness.
- nous espérons aussi croiser la route d’une famille de Montréal qui réalisera un projet comparable au nôtre aux mêmes dates. Vous pouvez les suivre sur leur blog: Le Clan V.
Cette petite liste n’est évidemment pas exhaustive et nous espérons que d’autres projets viendront encore nourrir le nôtre.
Ce voyage nous fait rêver et c’est un plaisir de savoir, qu’à défaut de pouvoir partager le voyage proprement dit, nous pouvons au moins en partager les rêves.