La vie d'une famille nombreuse ordinaire à la recherche du mieux vivre ensemble

Buenos Aires, la ville aux multiples visages: premières impressions

Lorsqu’on arrive à Buenos Aires, la première chose qui frappe, c’est l’odeur forte et caractéristique des villes chaudes (très chaudes) où se mêlent, selon les lieux, de façon plus ou moins agréable les effluves de nourritures, de pots d’échappements, de fleurs et d’arbres divers…

ContestationL’arrivée n’est pas franchement dépaysante, on dit d’ailleurs de Buenos Aires qu’elle est la plus européenne des villes d’Amérique Latine. On a un peu l’impression d’être dans une ville d’Espagne, mais davantage une ville d’Espagne d’il y a 15 ans. De nombreux petits boulots, aujourd’hui disparus en Europe; cireurs de chaussures, vendeurs divers… sont encore bien présents ici. Mais le plus impressionant c’est le charivari nocturne des “trieurs de poubelles” qui, sous les yeux de la police, vident chaque soir les poubelles pour en faire le tri (pmc, cartons, verres…) et essayer d’en tirer quelques pesos.

Contestation

Nous nous sommes vite rendus compte que cette ville gigantesque avait de multiples visages. Elle s’organise en damier et les distances entre deux lieux qui semblent parfois très proches sur la carte sont dans les faits immenses. Nous avons déjà parcouru de nombreux kilomètres et sommes particulièrement fiers des garçons qui les parcourent (presque toujours) avec le sourire. Les gens sont très gentils, particulièrement avec les enfants, et si vous cherchez quelque chose, il se trouve toujours quelqu’un pour vous donner un bon conseil.

ContestationVisite incontournable du Microcentro et LA fameuse place de mai qui reste toujours aujourd’hui le lieu des contestations. Petite leçon d’histoire rapide au passage… Aujourd’hui, les grand-mères ont laissé la place aux étudiants, aux natifs et aux diverses revendications politiques. Les sans-abris restent omniprésents dans la ville, ce qui a également valu quelques petites explications aux enfants.

PalermoDans le tumulte de la ville, nous avons vite cherché refuge dans les différents parc de Palermo, véritable poumon vert à la périphérie composé de très beaux parcs, payants ou pas. Là aussi, les distances sont énormes et ce qui devait être une petite promenade se transforme vite en véritable randonnée. On a donc terminé la sortie par un petit détour dans le vieux Palermo, quartier bobo et plein de magasins et restos sympas, pour un repas bien mérité.

C’est en taxi que nous finirons cette journée, ils ne sont pas chers et le réseau de métro n’est pas encore vraiment très développé dans certaines parties de la ville.

Musée des enfantsMusée des enfantsMusée des enfantsCe mercredi, la journée était réservée aux enfants et en particulier à Tiago qui fêtait son 5ième anniversaire. Nous avions repéré dans les guides que le Musée des Enfants valait vraiment le détour et nous n’avons vraiment pas été déçus. C’est une sorte d’immense plaine de jeux éducative intérieure sur trois niveaux. On y a passé plus de 2 heures pour le plus grand bonheur des garçons… mais aussi de Nina, qui courait d’un endroit à l’autre dans un état d’excitation à son comble. C’est un concept que nous n’avions jamais vu ailleurs, une ville miniature où les enfants peuvent prendre le rôle d’un banquier, d’une caissière, d’un chauffeur de bus… juste génial!

Quartier des docksPour finir cette journée, direction un autre quartier spectaculaire, celui des anciens docks, rénové à coup de milliards de dollars et qui offre aujourd’hui une belle balade le long des quais à quelques pas du centre ville.

 

Quartier des docksTout le monde s’est habitué au décalage horaire sans problème, même si pour le moment, le réveil reste très matinal. Cela présente l’avantage de bien commencer la journée avec les devoirs de Matéo…Nous cherchons encore un peu nos marques dans cette vie d’itinérants. Le plus difficile étant de ne rien perdre ou oublier dans les déplacements. De bien gérer les moments d’attentes de visas, de contrôles aux douanes… c’est évidemment à ce moment que les enfants, qui ont encaissé les 14 heures d’avion très gentiment, en ont eu un peu marre 😉

 

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